Vols sur les chantiers, un fléau pour les entreprises du bâtiment

Comment vous prémunir ?

Publié le 7 août 2020

Le phénomène du vol sur chantier est un fléau pour les entreprises du bâtiment, et peut parfois conduire les PME à mettre la clé sous la porte. Son préjudice est estimé à 1 milliard d’euros au minimum par an, selon la FFB. Au-delà des conséquences financières directes, les conséquences indirectes sont multiples : travaux de remise en état, pénalités de retard, dégradations volontaires de véhicules ou d’engins de chantiers…

Les gérants se retrouvent donc bien souvent seuls face à ces vols, alors même que des solutions existent, que ce soit en matière de prévention ou de prise en charge. Tour d’horizon de ces solutions.

Un protocole d’accord avec le Ministère de l’intérieur

Un programme d’actions prioritaires visant à réduire les risques de vols et d’actes de malveillance a été engagé par la FFB en 2008, donnant naissance à un protocole d’accord avec le Ministère de l’intérieur, qui s’engage :

À titre préventif :

  • Désigner un « référent sûreté » dans chaque direction départementale de sécurité : gendarme ou policier,
  • Faciliter les demandes d’autorisation d’installation de vidéosurveillance présentées par des professionnels du bâtiment,
  • Sensibiliser aux impératifs de sécurité les collectivités territoriales,
  • Donner pour consigne aux forces de sécurité d’intégrer dans leur maillage territorial de patrouille les chantiers sensibles qui leur auront été signalés.

 

Suite à un acte délictueux :

  • Renforcer les investigations de police technique et scientifique : elles devront être réalisées dans les 24 heures qui suivent la déclaration du vol,
  • Intégrer un volet spécifique aux vols sur chantiers dans les plans départementaux de sécurité,
  • Faciliter le dépôt de plainte des chefs d’entreprises en leur proposant, via le « référent sûreté », la possibilité d’un rendez-vous personnalisé au commissariat de police ou à la gendarmerie évitant ainsi toute perte de temps.

 

Ce protocole a été progressivement décliné dans chaque département dans le cadre d’une convention entre la Préfecture et la Fédération départementale du BTP.

Il permet aux entrepreneurs, via leur Fédération départementale, de signaler aux autorités les chantiers sensibles afin de limiter les risques en fonction de leur nature et de leur environnement.

Miser sur les nouvelles technologies pour sécuriser son chantier

Les méthodes de sécurisation de chantier ont connu une véritable révolution au cours des 10 dernières années et le gardiennage n’est plus l’unique solution à disposition des PME.

L’offre, en matière de moyens de protection et de prévention, en se diversifiant est devenue accessible.

Les solutions sont désormais nombreuses : vidéo surveillance intelligente et autonome, marquages GPS ou RFID des matériels et engins, pistage ADN, moyens de protection mécanique, affichage, contrôle d’accès….

 

Quand la prévention ne suffit pas, les assurances prennent le relais !

Il n’est pas toujours évident de s’y retrouver et de faire les bons choix face à la multitude d’offres sur le marché.

Si certaines garanties acquises d’office peuvent être en doublon, d’autres, optionnelles, font la plupart du temps défaut lorsqu’il s’agit de vol de matériels et matériaux sur chantier. Et pourtant, les solutions existent, à moindre coût.

Il est donc indispensable de procéder à un audit des programmes d’assurances afin de s’assurer de bénéficier des garanties adaptées aux besoins de l’entreprise, aux meilleures conditions.

Les montages peuvent s’avérer complexes, et techniques. Faire appel à Servyr est une solution efficace pour optimiser les garanties et franchises, voire même réaliser des économies. Nos équipes se tiennent à votre disposition pour vous présenter nos solutions dédiées aux entreprises du BTP, vous accompagner et répondre à vos interrogations.

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