S’assurer contre tous les risques informatiques et cyber

Protéger ses appareils numériques comme on assure une voiture en cas de panne ou de dégât matériel est une chose. Se prémunir contre toute forme de cyberattaque en est une autre. Les deux sont complémentaires, et doivent donc faire l’objet de contrats d’assurance distincts. Explications.

Matériels et système d’information

Aujourd’hui, plus aucune entreprise ne peut se passer du numérique, que ce soit de façon externe via un site internet, des réseaux sociaux pour se faire connaître auprès de ses clients et partenaires, ou pour vendre en ligne, ou bien de façon interne pour organiser ses process (production, logistique…), sa communication, etc.

Le numérique représente un coût important, avec l’achat de matériels spécifiques, mais aussi un investissement, car il est un puissant levier de croissance. Ce n’est pas pour rien que 98 % des entreprises de plus de 20 salariés mènent une politique de transformation digitale en 2023 (source : baromètre Croissance et Digital de l’Acsel, 7e édition).

Comme tout investissement, il faut le protéger. Car en cas de panne, de vol, de dégâts irréparables sur le matériel, ou d’attaque cyber, c’est toute l’activité de l’entreprise qui peut se retrouver mise à l’arrêt. Les conséquences financières et relatives à la réputation peuvent être considérables.

Fraude et risques cyber

Quand on parle de protection numérique, l’entreprise a tout intérêt à se prémunir contre les risques de fraude. Pour rappel, la fraude est un acte intentionnel réalisé par un salarié ou un tiers de façon illicite, pour en retirer un avantage financier. Elle peut revêtir de nombreuses formes : usurpation d’identité, arnaque au faux président, escroquerie, abus de confiance, etc.

La cybercriminalité est une forme de fraude, par intrusion dans les systèmes d’information de l’entreprise. Pour autant, si le contrat d’assurance fraude garantit les pertes pécuniaires directes et les frais supplémentaires d’exploitation en cas de fraude, il interviendra au titre d’une fraude informatique de façon limitée, que ce soit sur l’origine du sinistre ou des montants d’indemnisation.

Vous l’aurez compris, les contrats d’assurance combinés cyber et fraude n’offrent pas de protection aussi étendue que la souscription de deux contrats d’assurance distincts, dont les montants des garanties sont plus importants. Pour une couverture plus globale et de meilleures garanties, la combinaison de ces deux contrats d’assurance s’avère être une stratégie plus pertinente.

L’assurance tous risques informatiques (TRI)

Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, une assurance tous risques informatiques (TRI) couvre uniquement les dommages matériels subis par les équipements informatiques à la suite d’un incendie, d’une explosion, d’un dégât des eaux ou des dommages électriques. Le risque cyber n’est donc pas pris en compte.

L’assurance TRI vient en complément d’un contrat cyber. Elle ne s’y substitue pas. Le contrat cyber, de son côté, intervient en cas d’attaque cyber et en-dehors de tout dommage matériel au parc informatique. Ces deux assurances sont donc parfaitement complémentaires.

Pour assurer à votre entreprise la meilleure des protections contre toutes les formes de risques informatiques et cyber, impossible de vous contenter d’un seul contrat d’assurance. Optez plutôt pour plusieurs contrats, selon vos besoins et les risques encourus. Pour trouver la solution la plus adaptée à votre situation, contactez-nous.