S’assurer à l’international, le casse-tête des entreprises

Attirées par les opportunités qu’offrent les marchés étrangers, les structures françaises sont nombreuses à envisager un développement à l’international. Quitte à se confronter, sur place, aux contraintes locales, notamment en matière d’assurance. Tour d’horizon des enjeux, des risques et des solutions à envisager.

Forte internationalisation des entreprises françaises

L’attractivité de l’international pour les entreprises de l’Hexagone n’est pas nouvelle, et elle se confirme avec le temps. Le pays se caractérise d’ailleurs par un niveau élevé d’investissements directs à l’étranger (IDE) et, en 2017, on comptait 13.500 firmes multinationales sous contrôle français (source : INSEE, ESANE, données individuelles).

C’est particulièrement vrai pour les firmes de plus grande taille, qui sont implantées en moyenne dans au moins 13 pays étrangers avec, en tête de liste des pays d’implantation :

  • les Etats-Unis (9,5 % des filiales),
  • le Royaume-Uni (8,2 % des filiales),
  • l’Allemagne (7,5 % des filiales),
  • la Chine (6,4 % des filiales).

Mais la tendance se vérifie aussi pour les ETI (entreprises de taille intermédiaire) depuis près de 20 ans.

Il faut dire que les entreprises ont de nombreux avantages à se tourner vers les marchés étrangers. Pour cela, elles peuvent exporter depuis leur pays d’origine, ou bien investir dans le déploiement de filiales localisées dans les marchés ciblés. Les firmes multinationales combinent généralement ces deux stratégies.

Au-delà de la compétitivité du pays d’origine et de l’attractivité des marchés extérieurs potentiels, ce choix dépend aussi des caractéristiques sectorielles et culturelles de l’entreprise.

Les risques de l’internationalisation

L’internationalisation des entreprises les confronte cependant à de nouveaux risques. Dès leur installation, elles sont soumises à la réglementation du pays, notamment en matière d’assurances.

Or, les obligations et pratiques locales diffèrent d’un pays à l’autre. Il faudra donc s’adapter à une kyrielle de réglementations différentes, dans des marchés aux niveaux de maturité assurantielle très disparates. L’exotisme juridique vire donc souvent au casse-tête, à l’heure où la compliance fait loi !

Besoin de sécurité, besoin d’assurance

Maîtriser les risques est donc le premier besoin des sociétés à l’international. Ce faisant, elles sécurisent l’ensemble des activités du groupe, mais surtout sa pérennité.

Désireuses d’harmoniser la couverture de leurs différentes filiales dans le monde, elles recourent donc de plus en plus souvent à des couvertures d’assurances internationales, la plupart du temps inadaptées à leur culture, à leurs implantations géographiques ou au niveau d’autonomie qui les caractérise. Techniques et juridiques, ces montages sont plus que jamais à l’épreuve de la conformité.

Bien choisir sa solution d’assurance à l’international s’avère donc non seulement crucial pour la réussite du groupe et l’atteinte de ses objectifs, mais également pour respecter les contraintes et spécificités locales.