Défaillance d’entreprise : l’importance d’une assurance adaptée

Publié le 4 juillet 2023

Les raisons qui mènent à la défaillance d’une entreprise sont multiples. Le plus souvent ce sont les problèmes de gestion, une stratégie inefficace ou des changements économiques qui entravent la pérennité d’une société. Quelle qu’en soit la cause et quelle que soit la taille ou la renommée de l’entreprise défaillante, les impacts peuvent être significatifs pour leurs clients, fournisseurs ou partenaires.

Le cas du Groupe Casino, en procédure de conciliation depuis la fin mai, en est une parfaite illustration.

Retour sur les faits marquants de la défaillance d’un groupe historique

À la fin du premier trimestre, l’importante dette du groupe Casino et les échéances de remboursement à venir semblaient difficiles à tenir même en vendant des actifs représentant la valeur de la dette.

25 avril : Rallye obtient l’ouverture d’une procédure amiable, qui concerne également les autres sociétés du groupe, visant à renégocier son endettement avec ses créanciers.

26 avril : suspension de la cotation en bourse du groupe Rallye qui reprend avec une baisse de 5%. Depuis le début de l’année, l’action a perdu près de la moitié de sa valeur (46%).

2 mai : l’agence de notation Fitch baisse la note du groupe de B- à CCC- et le place sous surveillance négative.

4 mai : les supermarchés et hypermarchés du groupe affichent des baisses respectives de 8% et 12% sur le premier trimestre.

Parallèlement, le groupe consomme de la trésorerie sur ses activités et à la fin du trimestre, le cash disponible ne semble pas suffisant pour fonctionner sereinement.

9 mai : l’action de Casino perd encore 15% de sa valeur en seulement quatre séances.

11 mai : l’agence Standard & Poor’s dégrade de nouveau sa note de CCC+ à CCC-.

1er juin : Jean-Charles Naouri, PDG du Groupe est placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour manipulation de cours et délit d’initié. Ce qui entraîne une nouvelle chute de l’action.

2 juin : Casino suite à son entrée en procédure de conciliation pour renégocier sa dette obtient deux propositions. La première de Daniel Kretinsky, possédant environ 10% de Casino, prévoit d’injecter 1,1 milliard d’euros de capital. La seconde de Teract, qui propose un rapprochement.

8 juin : Teract se retire des négociations.

12 juin : Casino annonce la cession de 119 magasins, 57 en 2023 et 62 sur 3 ans, au groupement Intermarché.

14 juin :  Xavier Niel (FREE), Matthieu Pigasse et Moez-Alexandre Zouari proposent de renforcer les fonds propres de Casino Guichard Perrachon jusqu’à 1,1 milliard d’euros.

26 juin : Casino fait un point sur la procédure de conciliation avec ses créanciers. Il rappelle avoir mis en œuvre différents leviers afin de préserver sa liquidité pendant toute la période de conciliation, notamment la conclusion d’un accord avec l’Etat français afin de reporter le paiement des charges fiscales et sociales du Groupe et la suspension du paiement des intérêts et des échéances pendant cette période de conciliation.

Néanmoins, les prévisions optimistes d’Accuracy concernant les liquidités du groupe dépendent essentiellement de l’activité des enseignes dans les mois à venir et du maintien des délais fournisseurs qui peut être réduit à zéro en cas de désengagement spontanée et commun des assureurs crédit. Sans le soutien des compagnies d’assurance, Casino serait dans l’obligation de payer d’avance, ce qui fragiliserait d’autant plus la situation du groupe.

Rappelons que le Groupe Casino et les conciliateurs ont pour objectif commun de parvenir à un accord de principe avec les principaux créanciers sur la restructuration de la dette financière du Groupe d’ici la fin du mois de juillet..

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